Ca y est. J'ai enfin vu le Marie-Antoinette de la très branchée Sofia Coppola. Pour être honnête j'avais quand même de sérieux doutes sur la qualité du film à la vue du teaser, puis de la bande annonce. Enfin, quand j'évoque le mot "qualité", il faut plutôt entendre "respect de la vraisemblance historique". Eh oui. Je fais partie de ces vieux grincheux qui crient au scandale quand on dénature l'histoire à travers la fiction (cherchez le paradoxe). Que voulez-vous, c'est plus fort que moi, c'est peut-être cela qu'on appelle "la déformation professionelle"!
Alors, me direz-vous, alors?
Eh bien, oui, vous l'aurez deviné, pour la leçon d'histoire, on repassera! Je me suis demandée si mon devoir de (pré)historienne n'était pas de dénoncer toutes les bourdes (parfois énormes) et autres anachronismes du film (je ne parle pas de la paire de converses, ça c'est plutôt amusant), mais la liste serait trop longue. Alors, je vais plutôt me contenter de dire ce que j'ai aimé ou trouvé pertinent. Ca sera plus court.
Certains se sont offusqués du choix de la BO, trop "décalée" selon eux pour un film en costumes. Pour ma part, j'ai trouvé ça très sympa. J'ajouterai même qu'elle colle parfaitement à la scène de bal masqué que j'ai toujours imaginé comme l'ancêtre des boîtes de nuit!
Evidemment, les images sont très belles, les costumes également.
Mais l'histoire alors, le scénario? Euh... Ben voilà, à mon sens, les limites de Sofia Coppola depuis Lost in Translation. Il faut bien le dire, il ne se passe pas grand chose. Et la nature a horreur du vide, c'est bien connu.
Au final, je résumerai le film ainsi: Bienvenue dans le monde de la jet-set coppolesque télétransportée à Versailles, fin XVIIIème!
En tous les cas, ce sera bien la première fois qu'après avoir lu ou vu quelque chose sur Marie-Antoinette, j'ai une très grosse envie de pâtisseries et de macarons!
Voilà. Marie-Antoinette, ça... c'est fait!