3ème partie
Journée ordinaire sur un chantier de fouilles ordinaire - Fin de chantier -
8h. 8h15. 8h30.
Oups. Plus qu'une demi-heure. Je n'aime pas les matins. Je déteste les matins. Je hais les matins. Je n'entends même plus la mélodie magnifique inventée par les fabricants de portable pour réveiller les gens et les mettre de bonne humeur.
Je m'habille alors dans de magnifiques nuées de poussières d'argile qui d'ailleurs pourraient à elles seules suffir à me faire un damart pour l'hiver. Ouais, et un damart préhistorique mesdames-medemoiselles-messieurs, c'est pas n'importe quoi, c'est quand même la classe.
On avale le thé micro-ondé (hum...!) et on se jette (et ce n'est pas vraiment qu'une image...) dans la première voiture de fouilleurs-fous qui passe.
9h30.
Arrivée sur le chantier. Bon, le Big Boss a déjà allumé tous les spots du chantier, fouillé 4 carrés et descendu 30 cm de... Nan, je déconne. Presque.
Etape 2, et non des moindres (quoique déjà parvenir sur le site à moins de 10 heures du matin mériterait moults applaudissements), rejoindre mon carré sans provoquer de désastres irréversibles pour la recherche archéologique. Carré avec lequel, il faut bien le dire, j'ai développé une relation que les meilleurs psychiatres de l'univers tout entier (voui, tout entier et même au-delà) qualifieraient de passionnelle, puisque je passe de l'amour inconditionnel pour ce p'tit bout de sédiment à une haine exprimée par nombres de grognements pour ce foutu carré rempli de merdes de hyènes (oui, mais préhistoriques, attention!).Ca, je sens que ça va m'attirer des requêtes googles des plus... innatendues...
11h. Pause cigarette. Pause pipi. Pause causette. Pause pour répondre aux questions des touristes. Je ne ferai pas de commentaires, je vous laisse ça pour plus tard...
11h30. Le Chef n'est pas dans le coin. Bataille de gratounettes.
17h30. Au gîte. Lavage-marquage-tris refus de tamis. Bon, comme certains ont bien compris le coup et squattent tous les jours le lavage, j'attrape un refus de tamis. Devant une bière. Je vous jure ça aide. Si, si, si. Pour résister au suicide par encornage de vaches ou ingestion de plusieurs sachets de piment d'espelette. D'ailleurs, on découvre de nouvelles décorations dans le gîte, notamment des tableaux dans le plus pur style de Millet. L'angélus, à côté...
23h.
C'est donc l'heure des dédicaces:
Alors, de gros becs à une Parisienne-normande au grand cou, à une guide professionelle qui aime contrefaire des vénus, à un Homme-au-regard-de-braise, à une P'tite toulousaine spécialiste des tartes aux poireaux (et à qui je dois ces photos d'ailleurs). J'ajouterai une grosse pensée pour une autre parisienne devenue spécialiste en abeilles et autres frelons et enfin à une adepte du narguilé et de la pomme-qui-déchi-reuh qui m'ont donnée de grandes leçons de courage.
Enfin la suite de cette saga ! IL était temps!
Rédigé par : Gamagh | 11 octobre 2006 à 16:37
Pas de détails sur les soirées arrosées, marquées par un karaoké improvisé, à refaire le monde ?
Rédigé par : Gamagh | 11 octobre 2006 à 20:15
Je pense que la dernière photo est éloquente sur le contenu intellectuel de nos soirées en fin de chantier...
Rédigé par : Oyuki | 12 octobre 2006 à 12:33
Bin justement...
Rédigé par : Gamagh | 12 octobre 2006 à 19:32
Trés sympa cette petite saga IST 06!!! mais j'ai un si grand cou?? et sinon c'est qui l'homme au regard de braise???
Rédigé par : charline | 16 octobre 2006 à 16:54
Ma grande p'tite Charline adorée, tu as un grand cou seulement sur certaines photos... Quant à l'homme au regard de braise, allez un pt'tit indice, il aurait dit un jour : "C'est quand la nuit des Etoiles?". Et quelqu'un lui aurait répondu: "En Août, connard"
Rédigé par : Oyuki | 16 octobre 2006 à 17:05
Je sais que j'ai un grand cou!! ca me desespère... quant à l'homme au regard de braise j'ai été agréablement surprise cette année! c'est vraiement un mec extra...
allez biz ma grande Oyuki!!
Rédigé par : charline | 19 octobre 2006 à 12:56